Les instruments traditionnels

Le tambourin :
Le tambourin provençal actuel se présente sous la forme d'un fût allongé monté de deux peaux. C'est un instrument dit à répercutions. Lorsque l'on frappe, à l'aide de la massette, la peau de dessus, le son est projeté sur la peau de dessous qui le répercute sur la peau de dessus, provoquant ainsi la vibration de la chanterelle.

Le galoubet :
C'est un instrument que l'on retrouve dans de nombreux pays depuis le moyen âge (Espagne, Italie, Pays-Bas, Autriche, Allemagne, Irlande, ...) mais le terme galoubet date de 1723. Le modèle le plus utilisé en Provence est celui en Si naturel appelé "ton de St Barnabé".
Cette flûte à bec percée de trois trous (deux dessus et un dessous) permet le jeu de la seule main gauche tandis que la main droite peut frapper le tambourin. Malgré le nombre réduit de trous, le galoubet peut couvrir une douzième, c'est-à-dire un octave et demi. En faisant varier l'intensité du souffle, on peut obtenir plusieurs notes avec un même doigté. La longueur totale d'un galoubet dans le ton de St Barnabé est d'environ 36 cm.
Les bois les plus utilisés pour la fabrication des galoubets sont l'Ebène, le Buis, la Palissandre et l'Olivier.

La vielle à roue :
Seul instrument de toute l'histoire de la musique à être mis en jeu par la rotation d'une roue (archet sans fin), elle a pour ancêtre l'organistrum des XIIe et XIIIe siècle. Elle a été, au cours des siècles passés, utilisée dans tous les genres de musique et dans toutes les classes sociales. Parfois rejetée, parfois prisée, elle connait de nos jours un étonnant regain ( groupes folkloriques et mouvements folks des années 70).

La cornemuse :
Connu depuis l'antiquité, cet instrument composé d'une poche, d'un chalumeau ( pied) et d'un ou plusieurs bourdons, est très répandu dans le monde entier. Une quinzaine de cornemuses ont été répertoriées en France avec chacune des particularités très locales: musette de cour, cabrette, binious, veuze, chabrettes limousine et poitevine, musettes 16, 18, 20 pouces... C'est en Basse Auvergne, à EFFIAT ( nord du Puy de Dôme) qu'en 1850, Joseph BECHONNET ajoute un soufflet et un troisième bourdon, enrichissant ainsi l'instrument en sons harmoniques.


L'accordéon diatonique : Petit accordéon dont le système d’anches mélodiques donne une note différente au poussé et au tiré.


	Les luthiers : Jacky et Anne-Marie RAGEADE Vielles à roue : en luth, en guitare - Vielles d'étude, Vielles à archet - Dulcimers 6 Rue des Paillères Quartier Les prés 06510 Le Broc Tél. / fax : 04.93.29.31.66

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Les musiciens